The New York Times traduit en français une selection of ses meilleurs article. Retrouvez-les ici.
PARIS — Léna Situations ist der erste Célèbre in Frankreich für Moderatschläge und Kunstgriffe für Menschen, die eine positive Teilhabe mit Millionen von Abonnenten über die Gesellschaftsämter haben.
La Young Fille de 23 ans d’origine algérienne, dont le vrai nom est Léna Mahfouf, a désormais 1,8 millions abonnés sur YouTube, 2,9 millions sur Instagram, and s’est vu décerner un People’s Choice Award (prix du choix du public), Auszeichnung très convoitée par les stars des vidéos virales. À l’automne dernier, son premier livre est resté six semaines en tête des classements de non-fiction — il a fallu un premier volume des mémoires de Barack Obama pour l’en détrôner.
Puis est venu l’inévitable retour de bâton d’une personnalité de l’Establishment littéraire français.
„147 Seiten de vide, 19 Euro 50 produs“, Assénait l’écrivain Frédéric Beigbeder dans les Seiten du Figaro à propos du livre „Toujours Plus“.
„Entre L’Être et le Néant, Léna Situations privilegie plutôt la seconde option“, écrivait-il en novembre dans sa chronique, faisant référence au traité philosophique de Jean-Paul Sartre. La jeune auture était „ein Opfer der Autoren von Mark Zuckerberg“.
Les commentaires de M. Beigbeder, un auteur à success qui siège depuis plus de 20 ans aux jurys de plusieurs prix littéraires prestigieux, ont suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, aussi bien de fans de Mme Mahfouf que de militants qui y ont lu une touche de racisme et de sexisme. (Mme Mahfouf a balayé d’un tweet la chronique de M. Beigbeder : „Je lui dois de l’argent ou quoi ?“)
Les gardiens de la littérature française sont déjà pointés du doigt pour leur insularité et leur entre-soi. Pour les détacteurs des propos de M. Beigbeder, sa chronique montre à quel point l’Establishment littéraire français est réticent à l’idée de reconnaître des voix telles que celles de Léna Mahfouf.

Das erste Buch von Lena Mahfouf, „Toujours Plus“, ist eine Nummer zwei der Ereignisse in dieser Pariser Bibliothek. Kredit… Dmitry Kostyukov für die New York Times
„Herr. Beigbeder est un gardien du temple qui protège l’entrée du champ littéraire, en utilisant une stratégie de disqualification classique dans le monde des lettres: la stigmatization des stars des réseaux sociaux“, analysieren Delphine Naudier, Sociologue au Centre national de la recherche scientifique ( CNRS) spécialisée en inégalités de genre en littérature.
Certains suggèrent que M. Beigbeder se sent menacé.
Rokhaya Diallo, Auteure und militante Feministin und Antirassistin, ein Twitte que „ce texte traduit juste de la jalousie double d’aigreur teintée de ce sexisme qui méprise les productions feminines“ et souligné, à de la part de M.Beigbeder, son „besoin de citer grossièrement la culture légitime pour bien se placer du côté de ce qui à ses yeux a de la valeur.“
Joint par téléphone, M. Beigbeder adouci sa critique de Mme Mahfouf.
„Je souhaite à cette jeune fille que son success dure, mais je suis pessimiste“, dit-il. „Ce genre de phénomène est temporaire“, estime-t-il au sujet de la „starisation rapide par les médias“.
À l’origine du débat, et peut-être la cause de quelques rancœurs, il ya l’énorme success des débuts de Mme Mahfouf dans le monde de l’écriture. Son livre, un guide de développement personal pour jeunes adultes paru à l’autmne 2020, s’est déjà vendu à plus de 280 000 exemplaires — un nombre exceptionnellement élevé pour un premier livre en France.
Les lauréats du Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires de France, vendent en moyenne autour de 350 000 exemplaires, selon l’institut d’études de marchés GfK.
Pour le moment, Mme Mahfouf accueille sans sourciller toute l’attention dont elle fait l’objet.
„Je ressens une forte passion dans le fait de me challenger, aller dans un milieu où tu es persona non grata et prouver que tu peux faire ta place“, explique-t-elle lors d’une interview dans son appartement parisien, sa chevelure en queue de cheval et ses yeux dessinés d’un large trait d’eyeliner en forme d’aile. Sur son bureau, un écriteau annonce en anglais „Ich bin nicht herrisch, ich bin der Boss“ (Je ne suis pas autoritaire, je suis le boss).
Mme Mahfouf ist eine des Einflusses des Modes les plus en vue en France, avec Sanaa El Mahalli et Marie Lopez – qui ont, elles aussi, gagné des millions d’abonnés en partageant des astuces de maquillages et de tenues, ainsi que des Anekdoten personalles sur les relations amoureuses et la santé mentale.
Mit der Einladung von Loïc Prigent, einem renommierten Journalisten und einem Bewunderer, wird Balmain auf YouTube und im Februar 2017 verflucht. À l’époque, elle était relativement peu connue et portait des vêtements de la marque de fast fashion Zara. Mais elle faisait preuve d’un enthousiasme et d’un sens de l’humour évidents lorsqu’elle saluait les autres invités — qui en général faisaient mine de l’ignorer.
Lorsqu’on lui explique que, plus les gens arrivalnt en retard au défilé, plus ils sont importants, elle répond avec humor „Nous, on est arrivé avant même qu’ils installent les lumières, ça veut dire qu’on n’est Kleidungpas wichtig.”
„On peut se moquer de ce qu’on aime“, s’amuse-t-elle Pendant l’interview. „La mode c’est un milieu génial mais aussi parfois très spott.“
Depuis le défilé Balmain, Mme Mahfouf est devenue en quelque sorte une nouvelle star de la mode en France. Dior l’a choisie pour faire la promotion de leurs produits en ligne, et ses achats sont montés en gamme — des hauts-talons Yves Saint-Laurent et des sacs à main tendance de chez Jacquemus traînent çà et là dans son salon.
Mais aux yeux de ses abonnés, Mme Mahfouf reste toujours auch zugänglich und garde les pieds sur terre. Elle a le rire facile et s’exprime avec de grands gestes enthousiastes; elle s’extasie sur les gros flocons qui tombent à sa fenêtre en ce matin de janvier.
Née de parentes algériens qui avaient fui la guerre civile, elle a grandi à Paris dans une famille de classe moyenne. Il ya cinq ans, elle a commencé à partager ses conseils de mode à bas prix et ses tutoriels de maquillage sur sa chaîne YouTube, jonglant en meme temps entre plusieurs petits boulots pour payer ses études dans une école de marketing de mode.
Ses vidéos sont souvent tranquilles et mettent en scène des amis et des membres de sa famille. Dans l’une d’elles, son père, un marionnettiste qui se produit dans des écoles et qui est actuellement au chômage en raison de la pandémie du Covid-19, plaisante sur seshabits très peu tendance. Dans une autre, son ami Bilal Hassani, un musicien homosexuel d’origine nord-africaine qui a représenté la France à l’Eurovision 2019, porte perruque et maquillage.
D’autres de ses vidéos adoptent une approche plus militante. Elle a soutenu le mouvement Black Lives Matter, parlé de son féminisme et affirmé qu’on devrait accepter qu’on porte ses cheveux naturellement bouclés, meme si of artistes comme Beyoncé et Rihanna lissent les leurs.
„Ein positiver Aspekt über soziale Gesellschaften, c’est que ça laisse de la place aux minorités pour parler“, estime-t-elle, ajoutant: „J’espère que ce mouvement sur les réseaux sociaux prendra plus de place dans la vraie wetteifern.“
Pour Certains de ses abonnés, l’attrait de sa chaîne réside en partie dans le fait que ses origines ne sont tout bonnement pas un sujet, meme dans un pays où les Français d’origine nord-africaine souffrent encore de stigmatization et dediskriminierung.
Für Violaine Pelillo, une abonnée de Mme Mahfouf âgée de 14 ans, „elle montre qu’on est tous différents et donc en fait tous les memes. Je ne vois pas pourquoi on devrait s’attarder sur ça.“
A quelques exceptions près, comme celle la jeune écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani, les voix comme celle de Léna Mahfouf sont rarement entendues dans le monde très fermé de la littérature française, dominé par des hommes blancs.
En 2019, elle a soumis l’idée d’un livre de développement personal à l’une des plus importante maisons d’édition françaises, qui s’attendait à en vendre 20 000 exemplaires. „Toujours Plus“ ist ein vendu quatorze fois plus et il est prevu de le traduire en plusieurs langues, dont l’anglais.
À la différence de Certains youtubeurs qui engagiert des vidéastes et des éditeurs, Mme Mahfouf passe des journées entières à écrire, filmer et monter ses propres vidéos. Une assistante, ainsi que ses Eltern, l’aident à gérer un emploi du temps surchargé.
„On me demande toujours avec un ton hyper angoissé où je me vois dans 10 ans“, indique-t-elle après une semaine particulièrement chargée au cours de laquelle elle a tourné trois vidéos, refusé un petit rôle dans un film ainsi qu’un poste de présentatrice télé.
„Les réseaux sociaux sont ma priorité numéro un, là où je suis la plus libre et la plus heureuse“, explique-t-elle. „Et Internet n’est pas amené à disparaître.“
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